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En vacances à Mortagne sur Gironde

Visites

L’Ermitage

L’Ermitage Saint Martial est un ancien Ermitage devenu monastère. Habitat troglodytique en partie monolithe creusé entièrement dans la falaise calcaire. Le site jouit d’un emplacement privilégié tant pour la vue que pour le climat. La tradition donne comme fondateur du site Saint Martial, premier évêque de Limoges et évangélisateur de nos régions au IVe siècle. A cette époque, l’estuaire battait encore le pied de la falaise jusqu’à il y a encore quatre cents ans. L’entrée se faisait par le haut de la falaise par une faille naturelle et une seule grotte qui servit peut-être d’habitat préhistorique n’était alors disponible comme retraite. La première mention du site est une vie de Saint Martial écrite vers 1020.
En 1702, un inventaire du site par le notaire de Mortagne indique qu’un Ermite nommé Jean Bouchet est arrivé en 1700 et a redonné vie au lieu qui grâce à lui va s’agrandir et accueillir une congrégation de Chanoines de Saint Antoine (Antonins) jusqu’à la révolution. Les dernier moines s’enfuient à la révolution et l’Ermitage est vendu comme bine national en 1791 et sert de dépendance de ferme.
En 1878, une carmélite (Amélie Dumas) née à Mortagne donne l’argent nécessaire au rachat du site pour l’Évêché de Saintes. Prêtres puis bénévoles s’occupent encore aujourd’hui avec amour de ce bel endroit.


De nombreuses restaurations sont à venir pour lui redonner son faste d’antan et le faire perdurer pour les générations futures. D’un grand intérêt historique et scientifique, la visite est à votre libre participation et votre bon coeur permettra de mener à bien cette aventure.

Ouverture du mercredi au dimanche départ des visites commentées à la grille :

HEURE D’ÉTÉ : 14h30 ; 15h30 ; 16h30 ; 17h30
HEURE D’HIVER : 14h30 ; 15h30 ; 16h30
Fermé lundi mardi et intempéries
Premier dimanche de chaque mois,
visite approfondie sur réservation avec pique-nique partager de 9h30 à 14h.

Musée de la carte postale

Ce musée au bord de l’eau vous raconte avec de vieilles cartes postales, des plans et des récits anciens le passé historique mais aussi la vie quotidienne de Mortagne et de ses habitants.

C’est toute l’histoire de la commune en images : depuis l’an 700 et Pépin le Bref, les transports maritimes et le port militaire, jusqu’à l’histoire du train dont les wagons alimentaient en charbon de bois la gare de Saintes.
Dans cette belle collection de près de 300 images, les différents quartiers de la petite commune du sud du Pays Royannais se dévoilent : du port et de son trafic, en remontant vers la mairie, l’église et les différentes étapes de ses rénovations, la pose du clocher entre autres. Les belles vues s’égrènent au fil des années, des petits et des grands événements de cette fin du XlXème siècle, riche en cartes postales.
Entrée libre et gratuite.

Eglise Saint-Etienne

Historique :

A l’origine, l’édifice roman présentait un plan en croix latine avec une absidiole sur chaque bras de transept et une nef unique. Une première intervention a été réalisée à l’époque gothique, peut-être après la guerre de Cent ans, au moins sur le voûtement du bras sud de transept et les ouvertures. L’édifice subit beaucoup de dommages pendant les guerres de Religion (traces d’incendie au nord ; mutilation des parties hautes du transept ; reconstruction du sanctuaire à chevet plat). La présence de stalles dans le choeur, qui ne sont pas antérieures au 18e siècle, atteste de la fonction de prieuré conventuel encore à cette époque. Treize chanoines réguliers de l’ordre de saint Augustin y étaient attachés. Au 19e siècle voit le jour le projet de construction d’un clocher pouvant servir d’amer aux bateaux navigant sur la Gironde. Dès 1857, l’agrandissement de l’église et la construction du clocher sont reconnus comme indispensables. Le projet de l’architecte Alaux est retenu et les travaux de sculpture du nouveau clocher-porche sont confiés au statuaire Aristide Belloc. L’ancienne façade est démolie pour lui faire place. La travée occidentale de la nef a été rallongée. L’abside est devenue plate et seule l’absidiole sud du transept a été conservée. Les éléments extérieurs anciens sont à l’état résiduel. A l’intérieur, dans la croisée du transept, les faisceaux de colonnes romanes ont été conservés. Des chapiteaux sculptés témoignent de l’édifice d’origine (animaux affrontés, palmettes de feuillages stylisés, rinceaux, entrelacs). Dans le bras sud du transept, une moulure reposant sur des culots à personnages et un chapiteau aplati orné de trois visages avec départs de nervures, témoignent des restaurations et de la surélévation du transept à la fin du Moyen Age (14e ou 15e siècle).


Dans l’église Saint-Etienne se trouve un ex-voto, un navire quatre-mâts barque de commerce. Il répond au nom de « Stella Maris » qu’il porte sur le tableau arrière ; nom qui est associé à son port d’attache : Mortagne. La maquette date du 19ème siècle et exhibe une figurine à la proue.
Elle a été exécutée dans une pièce de bois et peinte en rouge et noir. De fines ciselures dorées viennent en décorer les flancs arrière ainsi que sa poupe. La coupée de mer du « Stella Maris » est mise à l’eau sur son côté tribord .
 
Sur les murs de l’église, un vitrail est dédié à la pêche miraculeuse.
 
Eléments protégés :
Chapiteaux du transept (cad. AB 245) : inscription par arrêté du 6 mars 1987
Périodes de construction :
12e siècle ; 15e siècle ; 19e siècle
Architecte ou maître d’oeuvre :
Alaux Gustave (architecte) ; Belloc Aristide (sculpteur)